Chers amis, voici, avec ces quelques mots, mon ressenti sur ma dernière lecture:
La part des anges.
C’est un roman qui met en parallèle le vécu difficile de deux femmes à deux époques différentes. La première partage sa vie à travers des écrits assez bouleversants datant de la dernière guerre alors que la seconde affronte le plus grand malheur de sa vie au présent.
Les personnages sont nombreux. Il y a bien sûr Alice, et Lisa, mais aussi les membres de leurs familles respectives. Gabriel et Jean sont les maris et fils d’Alice qui ont vécu à « la part des anges », avant et pendant la dernière guerre mondiale. Les autres membres de sa famille sont aussi présents dans l’histoire. Les parents d’Alice, sa grand-mère.
Lisa est accompagnée de son mari, Hugo, sa grande fille Émilie, son garçon Théo ainsi que tous les membres de sa famille les plus proches.
La vie de Lisa et sa famille bascule le jour où un chauffard renverse le petit Théo. Il meurt sur les lieux de l’accident, il est âgé de 7 ans. Ils vivent à Paris à cette époque-là et le désarroi de Lisa va la plonger dans une profonde dépression qui va pousser la famille à prendre la décision de changer complètement d’environnement. Ils quittent alors Paris pour un petit coin de Périgord. Ils ont alors l’occasion d’acheter la demeure, « la part des anges ».
C’est à partir de ce moment-là que les vies de Lisa et Alice trouvent un lien à la fois comparable et incomparable. Le thème principal de ce livre est très clairement lié à la difficulté d’affronter non pas la perte d’un être cher, mais la perte d’un enfant qui est tout simplement contre-nature. L’occasion d’aborder les épreuves et les conséquences d’une guerre telle que celle de la seconde guerre mondiale. « La part des anges » aborde également, la différence d’évolution lorsque l’on est confronté à un décès, et le risque de voir se détruire les bases d’une relation d’amour.
L’auteur souhaite faire passer des émotions aux lecteurs (lectrices), et ça marche. Bien que je sois une personne particulièrement sensible je suis persuadée que quiconque se lance dans la lecture de ce roman se laisse emporter par le flot d’émotion qui arrive chaque fois qu’il aborde un sujet délicat.
