L’Abondance de Thau

L’Abondance de Thau se présente à vous en
quelques mots.
Les huîtres de la lagune de Thau.
Je suis Émilie Andréo, mon papa gilles, avec moi sur la photo, est producteur de coquillages depuis presque 40 ans.

La production d’huîtres dans l’étang de Thau est toute particulière parce que les marées n’y sont pas présentes.
Avec une superficie de 75 km², la lagune est ouverte sur la mer méditerranée par des graus (estuaires) situés à Sète d’un côté et à Marseillan de l’autre.
Les marées n’étant pas présentes sur l’étang, nos huîtres sont en immersion toute l’année. Elles sont cultivées à la verticale, collées sur des cordes avec des billes de ciment et suspendues sur ce que l’on appelle des tables.


Nos huîtres sont riches en iode du fait de l’étang qui accueille les eaux de la mer méditerranée mais qui est en majorité fermé. Les eaux se concentrent en sel marin avec l’effet du soleil qui favorise l’évaporation.
Nous travaillons nos produits avec attention, et essayons de proposer un choix et une qualité régulière pour satisfaire une clientèle de particuliers qui nous sont fidèles.
Au tout début d’une saison de production d’huîtres, nous plaçons le naissain (bébés huîtres de quelques millimètres) dans les poches pyramidales (Pearl net) pour les faire pré-grossir.

Après quelques semaines à la trempe dans ces poches, elles atteignent une taille d’environ 2 à 4 cm.


Lorsqu’elles sont suffisamment grandes, vient le moment du collage.
Sur des tôles ondulées d’environ 4 mètres, le principe est de placer sur toute la longueur 2 huîtres à intervalles réguliers, puis une corde, les fixer avec une pointe de ciment et placer une dernière huître par-dessus.

Voici ce que ça donne en photo.


Et nous voici arrivés, quelques mois après, sur un temps de récolte.
La vente n’est pas encore là, mais on s’en approche.
😏


Il faut aller “tirer” les huîtres.
Cela consiste à l’aide d’un tapis, à sortir la corde et récupérer la marchandise dans des poubelles.


Puis le travail manuel revient sur le devant de la scène et il faut détroquer les huîtres. C’est un travail qui demande attention, qui permets de nettoyer, calibrer et préparer les poches pour les remettre à l’eau une dernière fois afin qu’elles retrouvent une bonne forme.


Dernière étape, enfin, presque!
Au moment de les remettre un temps en eau, nous décidons d’en stocker une partie à la mer pour en faire des affinées, qui sont moins salées à la dégustation.


Et pour terminer:
L’emballage.
Lorsque toutes nos huîtres sont calibrées, nous prévoyons de les emballer
pour une future commercialisation.


Nous travaillons nos huîtres d’une dernière manière, nous avons une table de la production dédiée à la pousse d’huîtres de qualité supérieure puisque nous reproduisons les marées de manière manuelle et le fait de
reproduire ce schéma de production, nous avons des coquillages qui poussent sur un rythme différent et qui, du fait de se trouver en difficulté en sortie d’eau régulière produisent une chair plus dense. Ce sont les exondées.


Pour terminer notre petite présentation, vous l’aurez compris, je suis originaire du sud de la France et je connais les coquillages depuis ma naissance.
Mon compagnon, Christophe est originaire de Haute-Savoie, de La-Roche-Sur-Foron précisément.
D’où notre envie de venir jusqu’à vous pour partager des produits frais et allier notre petit commerce au plaisir de rencontrer du monde, retrouver la famille de Christophe et profiter de notre week-end en montagne pour apprécier, les merveilleux paysages, les spécialités
culinaires …


Aller! Au plaisir de faire votre rencontre.
Emilie et Christophe.

Laisser un commentaire